Le paradoxe de « l’avenir perdu », la « Covid-élection ».
Seuls 14 % des Français associent la campagne présidentielle actuelle à « l’espoir », qui devrait être le propre de cette séquence.

▶️ Certes, la pandémie oblitère une partie des enjeux qui préoccupent les Français, et les raisons d’espérer ;
▶️ Mais également un manque d’idées nouvelles perçues dans cette campagne (73 % estiment qu’il manque des idées nouvelles) ;
▶️ Une difficulté à apporter les nouvelles réponses intellectuelles aux interrogations et traumatismes nés pendant la période de pandémie ;
▶️ Une difficulté à repenser le « monde d’après », y compris en termes économiques, technologiques (quatrième révolution industrielle), de l’entreprise, etc.

Ainsi cette « Covid-élection » n’est pas réductible à un « ‘agenda Covid » qui viendrait étouffer les débats démocratiques. Pour le moment, elle est aussi révélatrice d’une difficulté trop fréquente à penser le monde de demain en étant encore au cœur de la pandémie et de toutes les transformations que celle-ci induit ; et à nourrir des visions nouvelles, notamment articulées avec la quatrième révolution industrielle.

Merci BFMTV pour cette émission #WeekEndDirect hier soir, animée par alice darfeuille, Avec Emilie Zapalski  Alexandre Mebazaa.
Avec les extraits d’études Viavoice : #FranceEmotions Viavoice pour Fondation Jean-Jaurès et Le Point (décembre 2021), et #France2025 pour Generali et Radio Classique (janvier 2022).

Le replay de l’émission